Saviez-vous qu’il existe 8 formes de faim?

La faim, ou quand elle pose problème.

Voilà un sujet qui va parler à plus d’une personne et qui m’a été beaucoup demandé. Je remarque souvent la même chose lors de mes accompagnements, mes clientes se sentent souvent perdues face à la faim. Ou pire, elles culpabilisent quand elle se fait ressentir. Alors comment faire pour vivre en toute sérénité avec cette sensation ? Comment ne pas culpabiliser ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel article.

 

Cet article fait référence à l’épisode 6 du podcast : Comment répondre à la faim, que je vous invite à écouter. 

 

Mais alors, comment répondre à la faim?

Tout d’abord, il faut pouvoir identifier les différentes formes de faim. Je ne sais pas si vous le saviez mais il existe 8 formes de faim. Et ce, d’après le docteur Dr. Jan Chozen Bays. Les 8 formes de faim sont : 

  1. de l’estomac vide
  2. physiologique ou cellulaire
  3. du coeur liée au émotions
  4. mentale liée aux diktats mentaux : heure de manger
  5. des 4 sens : visuelle, auditive, olfactive et gustative

Maintenant allons un peu plus dans les détails !

Que signifie ces différentes formes de faim? 

La faim de l’estomac vide ou comme je l’appelle, la faim physique

En premier, il s’agit ici de la faim qui tiraille ! Celle qui se manifeste avec des cris tel qu’on dirait parfois qu’il y a un ogre dans notre ventre ! Devant une telle faim, il est préférable d’y répondre ! J’entends souvent des personnes me dire que quand elle se manifeste, ils auraient tendance à boire un verre d’eau ou un café pour faire taire cette faim ! Mais c’est une belle erreur !

Pourquoi est-ce une erreur de « tais-toi » à la faim de l’estomac ?

Et bien tout simplement parce que plus vous allez lui dire de se taire, et plus elle se manifestera ! Elle va venir frapper jusqu’au prochain repas ! Imaginons qu’elle se soit manifestée vers 10h00 et que votre prochain repas soit aux alentours de 12h, je mets ma main au feu que vous aurez beaucoup de peine à savourer votre dîner. 

 

Mon conseil ici : quand la faim de l’estomac se manifeste, ne lui dites en aucun cas de se taire ! Le mieux est de MANGER ! 

 

À ne pas confondre avec le ventre qui gargouille

Cette faim de l’estomac est à ne pas confondre avec le ventre qui gargouille ! Parce que oui, on dit souvent que si notre ventre gargouille c’est signe qu’on a faim mais pas forcément. 

Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé mais quand vous venez de manger, vous avez le ventre qui commence à gargouiller. Et bien si c’est le cas, cela peut aussi dire qu’il est tout simplement entrain de faire avancer votre bol alimentaire (ce que vous venez de manger). Ces gargouillements de digestion ne devraient cependant pas durer plus de 10 minutes.

Si vous êtes adeptes de ces gargouillements, mes conseils :

  • Éviter de boire des boissons gazeuses
  • Éviter de mâcher des chewing-gum

car ces deux choses apportent de l’air dans vos intestins, ce qui amplifiera ces bruits. 

 

La faim physiologique ou cellulaire 

Cette faim ici pourrait se traduire par une baisse d’énergie, un manque de concentration, un étourdissement. C’est une faim plus qualitative.

C’est quand nos envies se font plus précises. Par exemple, à l’heure du repas, quand la faim se fait certainement ressentir, vous avez envie d’une chose en particulier. Comme une envie de femme enceinte.

Vous ne savez pas trop pourquoi mais aujourd’hui, vous allez être beaucoup plus attirés par tels ou tels aliments. C’est quand votre corps vous réclame quelque chose dont il a besoin. Cette attirance plus spontanée correspond à l’identification par notre intelligence inconsciente des nutriments dont nous avons besoin.

Par exemple, si nos cellules constatent une baisse en fer, elles vont vouloir demander des aliments riches en fer (comme la viande rouge, si vous l’aimez) ou tout aliment qui en contient. C’est la même chose pour le chocolat ! On peut avoir une envie soudaine de chocolat, sans en avoir vu, sans en avoir senti. 

Et donc, il ne s’agit en aucun cas de culpabiliser si vous avez des envies de femme enceinte qui peuvent parfois paraître un peu bizarre. Mais encore une fois, c’est ok ! 

 

La faim du coeur lié au émotions

Celle-ci est sans doute celle qui pose le plus de problèmes !

On se dit manger nos émotions parce que nous avons des aliments que nous considérons comme réconfortants. Le fameux « confort food » ! Et ce n’est pas bien ou mal, c’est ainsi ! Dans les films, on voit souvent des femmes qui lorsqu’elles vivent une séparation douloureuse, elles dévorent un pot de glace. Ce qui peut, sans forcément de manière consciente, classer la glace comme étant THE aliment à avoir quand on vit une séparation. 

 

 

Le fait de répondre à une émotion par un aliment n’est pas bon ou mauvais ! Comme je le dis souvent à mes clientes, c’est à vous et vous seul de déterminer comme répondre à une émotion. Déjà il faut pouvoir l’identifier, mais une fois que c’est fait, c’est à vous de savoir si oui ou non, ça sera un bon moyen d’y répondre avec la nourriture. 

Mon conseil ici : sortez du pilote automatique et avant de réagir à une émotion, interrogez-vous sur la meilleure manière de le faire !

 

La faim de l’esprit ou des diktats 

Il s’agit ici d’une faim « forcée ».

Comme : « Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée ». Ou si vous avez une pause de 12h à 13h30, pause durant laquelle vous devez manger, même si vous n’avez pas spécialement faim. 

Cette faim des diktats peut aussi se traduire par : il faut boire 3 tasses de thé vert par jour. Ici ce n’est pas forcément quelque chose que vous appréciez mais que vous vous forcez à faire. 

On reconnait souvent des discours comme :

  • Il faut
  • Je dois
  • On m’a dit

Mon conseil ici : vous ne devez rien ! Ne vous imposez pas de manger sous prétexte QUE… , faites-le parce que ça fait sens pour vous.

 

La faim des 4 sens 

– visuelle : faim des yeux,

– gustative : faim de la bouche (goût : plus c’est bon, plus on mange)

– olfactive : faim du nez

– auditive

 

 

Qui ne s’est jamais mis à saliver devant une belle pâtisserie? Ou encore quand on sent une bonne odeur de la cuisine ? 

Ces différentes formes de faim ici répondent sans pour autant avoir réellement faim. C’est un peu la faim de l’envie. Mais ça ne sert à rien de lui dire de se taire au risque de créer le syndrome du paquet de biscuits (compulsions alimentaire). 

 

Conclusion

Afin de gérer au mieux ces différentes formes de faim, il faut être capable de :

  1. les reconnaître
  2. les ressentir
  3. les accepter

Ne pas être esclave de l’une de ces faims.  Et pour ce faire, je vous conseille vraiment la pleine conscience. Et c’est d’ailleurs ce que propose également le Dr. Jan Chozen Bays.

C’est quelque chose qui s’apprend, mais vivre de manière plus consciente devrait être quelque chose d’important chez tout le monde. Et c’est ce que j’apprends  également lors de mes accompagnements. Manger en pleine conscience, être à l’écoute de son corps, savoir gérer ses émotions, etc.

J’espère que cet article vous aura plu, si c’est le cas n’hésitez pas à laisser un commentaire et à le partager à quelqu’un à qui cela pourra aider. Et si vous souhaitez aller plus loin, c’est avec grand plaisir que je vous y aiderais lors d’un accompagnement individuel.

 

En tant que nutrithérapeute, j’accompagne les femmes à trouver leur équilibre, à trouver l’alimentation qui leur correspond. Lors de mes accompagnements individuels, je les aide à faire la paix avec leur corps et leur assiette.

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