Comment dépasser la peur de se retrouver seule ? Comment ne pas fuir cette solitude dans du chocolat, des chips, Netlfix ou du sport à outrance ?

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Ce que j’ai vécu

Pendant des années, cette peur m’a collé aux baskets. Je faisais clairement partie de celle qui ne pouvait jamais faire quoi que se soit sans quelqu’un : sortir boire un verre, aller faire du shopping, boire un café, mange au resto, partir en vacances, m’évader un week-end, aller à un festival, … Pareil pour le côté sentimental, il fallait toujours que je sois en couple ou quelqu’un à qui parler pendant mes phases de célibat.

Autant te dire que cette peur m’emprisonnait depuis pas mal d’années. Déjà, je m’empêchais de faire un tas de choses ! BORDEL !

Il suffisait qu’aucune de mes copines soient dispo, que mon copain du moment ait déjà des plans et BIM ! Grosse sensation de vide. Dans ces moments-là je me sentais nulle, pas aimée, abandonnée, rejetée. Dans ma tête j’avais des pensées comme : je suis tellement nulle que personne ne veut être avec moi.

Bref toutes les plus grosses blessures ressortaient d’un coup. 

Dans ces moments-là la seule chose que j’avais envie de faire c’était de faire taire cette douleur, cette souffrance. J’allais combler ce vide avec du chocolat, des chips, des cacahuètes. Et c’était partie pour de grosses compulsions alimentaires. Si ce n’était pas avec de la nourriture c’était avec des séries Netflix ou encore dernière option : j’allais me tuer au sport. 

Toutes ces choses que l’on met en place pour fuir un état émotionnel cela s’appelle des anesthésiants. Certains les appellent des drogues. Moi je trouve que ça ne fait renforcer cette sorte d’addiction qui n’en est pas vraiment une au fond. Parce que TOUT par de notre mental 🧠.

Notre fameux Albert, notre cerveau. Car la solitude n’existe pas.

 

Aujourd’hui je peux aller dans un café sans arrières pensées, manger au resto de semaine comme de week-end, j’ai osé quitter mon pays d’origine pour aller m’établir dans un pays où je ne parle pas la langue, seule comme une grande et j’ai même pris un appartement, toute seule.

 

Comment se défaire de la peur de la solitude ?

1. Prendre conscience de cette peur

Yup ! C’est la première étape. Laisse-moi te rappeler ce que je dis des dizaines de fois aux Happy Women : 

Pour qu’il y ait transformation dans vos vies les filles la première étape est la prise de conscience. Sans quoi aucun changement.

On ne peut pas transformer quelque chose sans en prendre conscience. Et c’est d’ailleurs logique. C’est pourquoi parfois on se surprend à répéter depuis des années des schémas qui nous font souffrir mais qui jusque-là on n’avait pas réussi à mettre le doigt dessus.

Il faut donc sortir du PILOTE AUTOMATIQUE !

Et seule, dans son coin, il est difficile d’y arriver. Sauf si tu te connais déjà suffisamment et que tu as déjà fait un travail de développement personnel. C’est pour ça qu’il existe des coach et qu’aujourd’hui je coach des femmes pour justement les aider à sortir de ce genre de pilote automatique. + infos ici 

 

2. Arrête de t’en vouloir

C’est la pire chose que l’on puisse faire : se juger ! C’est OK d’avoir des peurs. Tu es humaine ! 😎 

Et tout du temps que tu te jugeras de quelque chose, IMPOSSIBLE de passer dessus. Et c’est d’ailleurs la 2e règle d’or que je répète aussi souvent que possible aux Happy Women : ACCEPTER LES CHOSES SANS SE JUGER NI SE CRITIQUER 

Alors au début, si tu as constamment été dans ce schéma du jugement intérieur cela va prendre du temps pour faire baisser cette petite voix critique. Mais avec le temps, de la patience et les bons outils, tu finiras par y arriver. Je te promets ! YOU CAN DO IT GIRL !!

 

3. Comprendre le fond du problème

On arrive enfin à la dernière étape qui est de comprendre le vrai fond du problème.

Qu’est-ce que cette peur cache derrière elle ? 

Parce qu’en vrai il y a toujours une raison plus profonde à nos peurs.

Petit rappel au sujet de nos peurs :

Les peurs proviennent de notre mental, notre cher Albert 🧠 comme j’aime bien l’appeler.

D’ailleurs, est-ce que tu lui as déjà trouvé un petit nom, à ton mental ? I know ! Au début ça peut paraître un peu loufoque mais ! Tu n’es pas ton mental. Non. Tu es ta boussole intérieure, ton âme, ton corps, bref prend le mot te parle.

Mais une chose est sûr c’est que tu n’es pas ton mental. Ce qui signifie que toutes les peurs, schémas de pensées, les histoires que tu te répètes constamment en boucle dans ta tête viennent de ton mental. Qui lui a pour seul objectif : te protéger d’un éventuel danger.

Ton mental est donc pas ton ennemi. Sans lui nous ne pourrions tout simplement pas vivre. Mais il est de ton devoir aujourd’hui de reprendre les rênes ! Car tout du temps que tu laisseras ton mental aux commandes de ta vie : tu vivras une vie désaligné à ce que tu veux profondément.

 

Comment prendre conscience d’une peur ?

Je t’invite à t’observer pendant 24 heures. Deviens le Sherlock Holmes de tes pensées ! Note toutes les pensées que tu arrives à capter dans un cahier ou alors dans les notes de ton téléphone

Ensuite, il faudra passer à l’action !

 

Pour passer à l’action tu as 2 choix :
1. Poser des actions qui te prouveront que ces peurs ne sont pas réelles avec de petits challenges

Si aujourd’hui tu as peur d’aller dans un café toute seule : te challenger à y aller ! Une fois que tu l’auras fait une fois tu remarqueras que c’était du pipi de chat, et tu pourras ensuite recommencer avec un autre challenge

 

2.  Te faire coacher !
Et oui, on sous-estime le pouvoir du coaching, et c’est bien dommage. Trouve un coach, un mentor ou un guide, on s’en fiche du terme l’important est que cette personne résonne en toi. Qu’elle soit là où tu aimerais arriver. Quelqu’un qui t’inspire 🙂

Et si tu veux que ça soit moi qui t’accompagne, je le ferais avec GRAND plaisir. Retrouve+ infos sur mon coaching individuel ici : https://angeliquechaignat.com/accompagnement-individuel/

 

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